Questions

Qu’il s’agisse d’une harpe à palettes (dite « celtique ») ou d’une harpe à pédales (dite « classique »), n’achetez jamais sans le conseil d’un(e) harpiste ou d’un professeur. Comme pour tout instrument, le marché des occasions recèle le meilleur ou le pire. Les fabricants de harpes sont peu nombreux, vous en trouverez une liste sur ce site, à l’onglet « luthiers ».

Tout-à-fait. Il est même possible de louer pour un prix modique une petite harpe, et de prendre quelques cours d’eveil pour tester.

Cette réputation onéreuse était réellement fondée. C’était encore le cas, il y a  quelques années, quand apprendre à jouer sur cet instrument magnifique était réservé à une élite. En effet, pour débuter, il fallait investir plusieurs milliers d’euros pour acquérir un instrument, au demeurant fort rare à trouver.

Mais depuis plusieurs décennies, la situation – heureusement – a bien changée : il y a eu le renouveau de la harpe celtique, l’essor du marché et de l’espace concurrentiel, la renaissance de facteurs de harpes françaises et la semi-industrialisation de petites harpes ainsi que la fabrication de harpes à simple mouvement, la mise en place d’un réseau de location à prix modique… bref quantité d’évolutions qui – pour débuter – rendent maintenant cet instrument aussi accessible financièrement que tout autre instrument. 

J’entends souvent cette remarque et je m’étonne pourtant à chaque fois. D’où vient cette réputation ? La harpe n’est pas un instrument plus difficile qu’un autre. Je trouve au contraire que c’est un instrument facilement accessible et extrêmement gratifiant, car on peut très rapidement trouver du plaisir à jouer, même à plusieurs, contrairement à d’autres instruments à cordes où il faut persérvérer pour acquérir au préalable la justesse. Un amateur trouvera bien vite beaucoup de satisfaction à « faire sonner ses cordes » en harmonie avec d’autres musiciens.

Evidemment, la difficulté augmentera avec le niveau d’apprentissage, et devenir professionnel ou virtuose signifiera consacrer de longues heures quotidiennement à son instrument, en tête à tête avec la solitude et les contraintes physiques que cela représente. Il est vrai que cela est difficile, et l’instrument se révèlera alors de plus en plus exigeant. Mais c’est le lot de tout musicien professionnel, quelque soit l’instrument qu’il a choisi, n’est-ce pas ?

Cela aide, bien sûr, mais ce n’est pas indispensable. On peut apprendre de manière concrète, en même temps que l’instrument. On peut aussi développer le travail d’apprentissage de la harpe par l’oreille, comme les bardes. Tout est possible. L’appréhension qu’éprouvent certains adultes devant l’apprentissage des codes et des signes musicaux ne doit jamais être un frein, car cela devient très naturel quand on s’approprie le solfège sur l’instrument.

Cela aide, mais n’est pas indispensable. Là encore, tout dépend de l’élève. S’il en fait pour son plaisir ou s’il envisage d’en faire son métier… Le plus fréquemment, j’enseigne le solfège à l’élève en même temps que l’instrument.

Si un enfant envisageait par la suite de devenir harpiste professionnel, n’ayez aucune crainte : avoir appris l’instrument avec un professeur particulier n’est nullement un handicap, car l’admission dans un  Conservatoire se fait simplement en exécutant une ou plusieurs œuvres devant un jury.

Cela dépend de l’élève. En effet, les cours varient de 1/2 heure à 1 heure selon l’âge de l’enfant ou la disponibilité de l’élève. Cela dépend aussi du solfège. Contactez-moi plus plus d’information.